Traitement des flux de production : Quelle est la différence avec le traitement des tâches simples ?

Les principales différences entre le traitement des tâches simples et un flux de production de la tâche principale et des sous-tâches sont les suivantes :

Les tâches ayant des champs de données en commun avec une tâche principale, des tâches de même rang ou des sous-tâches, dépendent de la disponibilité de ces champs de données avant qu’elles ne puissent être démarrées ou finies. Une sous- tâche ne peut être démarrée que lorsque toutes ses données d’entrée partagées avec d’autres tâches sont disponibles ; une tâche principale ne peut être finie que lorsque toutes ses données de sortie partagées avec les sous-tâches ont été libérées. Les conditions de démarrage ou de finition d’une tâche concernant la libération de telles données ont le même effet.

Les actions sur une tâche principale ou sur les sous-tâches d’un flux de production peuvent déclencher d’autres actions sur d’autres tâches du flux de production. Ce der­nier au sein d’un réseau d’une tâche principale et de ses sous-tâches est pris en charge comme suit :

en diffusant les valeurs des champs de données partagées à chaque fois qu’elles sont libérées font progresser automatiquement le flux de production. Par exemple, en commençant par les sous-tâches dont les données d’entrée complètes ont été libérées lors du démarrage de la tâche principale, ou en terminant une tâche prin­ci­pale dont les données de sortie complètes ont été libérées par l’exécution des sous-tâches.

en retirant les valeurs des champs de données partagées, à chaque fois que leurs libérations ont été reprises, font repositionner automatiquement le flux de pro­duc­tion, par exemple en contestant les résultats d’une sous-tâche dont la sortie a été contestée comme champ d’entrée d’une tâche de même rang.

En outre, toutes les sous-tâches sont annulées lorsque la tâche principale est annulée, et toutes les sous-tâches sont réactivées que lorsque la tâche principale est réactivée.

Lorsqu’on évalue la date d’achèvement prévue d’une tâche principale, la durée prévue de ses sous-tâches est prise en compte, et cela s’avère plus long que la durée spécifiée à l’origine pour la tâche principale.

Lorsqu’un flux de production composé de la tâche principale et des sous-tâches est copié, toutes les tâches sont traitées comme des tâches simples lors de la copie (les donneurs d’ordre et les éventuelles valeurs de champ de données et les fins de vérification sont retirés, et l’état est mis à initial). Dès lors que les champs de données sont copiés, la connexion entre les tâches du flux de production via les champs de données partagées et les conditions de libé­ration reste intacte.

Support de traitement des flux de production : Un exemple

À titre d’exemple, nous prenons la tâche « Exigences » issue de la phase d’analyse du projet « Remplacement du système comptable de la commission ». Ci-dessus, nous avons divisé cette tâche en deux sous-tâches « Collecte des exigences » et « Requis d’approbations ». La sous-tâche « Collecte des exigences » prend ses données d’entrée de la tâche principale « Exigences » et délivre son document de sortie « Définition des exigences fonctionnelles » à la tâche principale et à la tâche de même rang « Requis d’approbations ». Celle-ci délivre son champ de données de sortie « Exigences approuvées » (de type case à cocher) à la tâche principale comme dernière partie des données de sortie de cette tâche.

Lorsque la tâche « Exigences » est démarrée, la sous-tâche « Collecte des exigences » est égale­ment lancée automatiquement, et les preneurs d’ordre sont informés. Lorsque cette sous-tâche est finie, l’autre sous-tâche « Requis d’approbations » est automatiquement démarrée. Après que l’approbation soit finie, toutes les données de sortie de la tâche principale « Exi­gences » sont libérées et la tâche principale est automatiquement finie, dès lors que nous avions des sous-tâches définies d’une certaine manière, celles-ci remplaçant la tâche principale.

Si des situations exceptionnelles se présentent, par exemple le représentant du service finan­cier apporte des remarques à la définition des exigences fonctionnelles (par action action  Tâche    Contester  dans la sous-tâche « Requis d’approbations »), le flux de production est repo­si­tion­né : la correction du résultat de la sous-tâche « Requis d’approbations » est demandée automa­tique­ment, de sorte que les preneurs d’ordre puissent réagir aux remarques. Après que la sous-tâche « Collecte des exigences » soit finie une seconde fois, la sous-tâche « Requis d’appro­ba­tions » est démarrée à nouveau.